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  • Richard Lefrançois
  • Retraité et professeur associé (Université de Sherbrooke, Québec), Sociologue, gérontologue
  • Retraité et professeur associé (Université de Sherbrooke, Québec), Sociologue, gérontologue

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Archives Des Six Derniers Mois

7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 14:52

coeur-saint-valentin

 

Mon prochain article dans La Tribune sera mis en ligne sur ce blog, samedi le 12 février.

Le thème sera celui de l’amour à l’occasion de la Saint Valentin.

 

RL

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 17:40

Vos commentaires sont essentiels pour que ce blog ait véritablement sa raison d’être.

Je peux ainsi mesurer l’intérêt des lecteurs,

connaître leurs préoccupations et faire en sorte

qu’un débat s’enclenche sur cet enjeu important

qu’est le vieillissement.

 

SVP faites-moi part de votre avis sur ce blog et surtout participez au débat!!!!

 

MERCI

 

Richard Lefrançois

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 16:00

Richard LEFRANÇOIS

extrait amendé de l’ouvrage de l’auteur : «Vieillesses oubliées (insécurité économique et sociale des aînés)»

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La population " dite âgée " forme une mosaïque humaine complexe et hétérogène. Au point où le vocabulaire pour la décrire ne cesse de s'enrichir, ce qui dans bien des cas  obscurcit plus qu’il n’éclaire notre compréhension du phénomène. Les notions de seniors, de jeunes retraités, de troisième, de quatrième, voire de cinquième âge, sont autant de qualificatifs qui servent à désigner les différentes étapes du processus du vieillissement. Le concept de vieillissement différentiel précise que les individus ne vieillissent pas tous à la même cadence, au même rythme, avec la même intensité et énergie vitale, de sorte que l'après-retraite recèle une pluralité de profils distincts. Ainsi, dans un même segment d'individus ayant le même âge, s’observe une vaste diversité de niveaux de vie, de cheminements et d'expériences, de profils de santé, de capacités, ou d'ambitions au regard des activités de loisirs ou d'engagement social.

Il n'y a pas que la nouvelle architecture des âges qui préoccupe jusqu'à soulever de nouveaux défis. C'est également le cas du rapport qu'entretient la population âgée avec le reste de la société. Les aînés représentent-ils une ressource, un risque ou un fardeau pour la société? Un tel questionnement se comprend. La mutation démographique que nous connaissons soulève des enjeux inédits, dont des inquiétudes et des incertitudes face à l'avenir et, par contraste, des espérances jusque-là inconcevables.

Or, les perceptions des conséquences du vieillissement pour la société ont cristallisé le discours sur la vieillesse et donné lieu à un double récit. Tant dans l'imagerie populaire que dans le discours scientifique et médiatique, les représentations de la vieillesse se sont polarisées. S'est affirmée d'un côté une lecture pessimiste qui accentue le côté misérabiliste de la vieillesse, sa dégradation physique, ses pertes ou déficits, sa prétendue inutilité et l'état de déclin ou de dépendance des personnes. Sur le registre collectif, ce même regard négatif est repris, cette fois pour mettre en garde contre les menaces anticipées du vieillissement démographique, tel que l'effondrement des régimes de retraite, la déroute du système de santé, le risque d'une crise intergénérationnelle ou le déploiement d'une immense vague de conservatisme. A été évoqué, fort imprudemment d'ailleurs, le spectre d'un tsunami démographique qui déferlerait sur les sociétés avancées et engloutirait un large pan des fonds publics.

En contrepoids au discours alarmiste qui se représente le vieillard tel un être abîmé, se propage une lecture optimiste sur la vieillesse, teintée parfois de triomphalisme et de fascination pour la vie longue, et nantie de représentations positives et favorables. Le discours élogieux sur la vieillesse s'adresse surtout aux seniors qui sont décrits comme des gens actifs, engagés, remplis de projets et d'énergie vitale. Selon cette perception, la trajectoire de la vieillesse serait élaborative plutôt qu'involutive. Une telle représentation nous situe donc à l'antipode de la retraite " mort sociale " dont parlait Anne Marie Guillemard, une notion qu'elle s'est empressée plus tard de revisiter. Elle constate de nos jours l'émergence d'une nouvelle retraite-solidaire qui " remet en question la distribution des temps de la vie en trois âges bien distincts et ségrégés ". Le regard optimiste et non complaisant sur la vieillesse nous rapproche de la notion de " géritude " qu'évoquait le démographe belge Michel Loriaux.

La rhétorique adulatrice qui voit l'aîné comme un être rayonnant met en exergue les valeurs nobles et les vertus de la vieillesse, comme la sagesse, la maturité, la créativité, l'actualisation de soi, sans oublier les valeurs médiatives qu'expriment les rôles de passeur ou de transmetteur d'héritage et la contribution sociale et économique des aînés. On attribue une valeur aux personnes aînées pour autant qu'elles conservent leur vitalité, leur utilité, leur dynamisme et qu'elles s'engagent socialement.

Il y a ici un danger évident à tomber dans le piège de l'angélisme, en laissant croire par exemple que les aînés peuvent toujours se tirer d'affaire sans aide, en alléguant que le taux de pauvreté est à la baisse dans les ménages composant la population âgée. Or, ce portrait général qui se veut réjouissant ne doit pas faire perdre de vue l'accélération de la pauvreté chez les personnes âgées qui vivent seules. N'oublions pas que l'écart des revenus de retraite entre les femmes et les hommes demeure prononcé, une situation qui désavantage nettement les femmes qui se retrouvent plus souvent en situation d'esseulement.

C'est ici que l'analyse gérontologique trouve sa limite. D'emblée, nous renonçons à épouser de tels clichés ancrés et à nous ranger derrière l'une ou l'autre de ces deux positions extrêmes sur la vieillesse. Il est éminemment plus souhaitable de réfléchir aux conditions susceptibles de déboucher sur un projet de société rassembleur au lieu d'une société conflictuelle ou qui scinde la population âgée en deux sous-ensembles; les personnes actives et autonomes versus les personnes inaptes ou dépendantes. Un projet de société convivial accorderait une valeur égale à toutes les étapes de l'existence, exploiterait toutes les possibilités de métisser les âges de la vie, et s'appuierait sur une vision renouvelée de l'âge avancé. Ce serait aussi un projet soucieux d'accueillir et d'intégrer dans la grande communauté tous les membres et catégories d'âge qui la composent.

Pareille entreprise de dépassement exigerait que la place citoyenne des aînés repose sur des règles éthiques ou humanistes, tels le respect, la reconnaissance sociale, l'épanouissement personnel et la qualité de vie. Au lieu de mesurer l'apport des aînés dans des termes uniquement utilitaristes, comme la participation, l'engagement social ou la contribution économique, sociale ou familiale, elle serait plutôt guidée par les finalités supérieures d'intégration, d'identité et d'appartenance.

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:21

retraites-vieux-personnes-agees-sante-mortalite-vieillesse_scalewidth_630

Un article publié le 2 décembre dernier sur paperblog a retenu mon attention. L’article intitulé À quoi sert de vieillir? (un sujet que j’ai déjà abordé partiellement dans un de mes textes), en référence au philosophe français Luc ferry (son livre : «Qu’est-ce qu’une vie réussie?»), incite à réfléchir sur le danger de s’engager dans la vieillesse sans s’y préparer et lui donner un sens, surtout dans une société qui valorise à outrance la jeunesse et la performance.

Par surcroît, en ces temps particulièrement difficiles, bien d’autres personnes âgées éprouvent des problèmes de santé invalidants, des difficultés financières ou ressentent durement le poids de la solitude. Toutes ces personnes s’exposent à ce que j’ai appelé le «décrochage gérontologique», c’est-à-dire le repli sur soi et la fermeture à autrui. Plusieurs adopteront des comportements de fuite (dans l’alcool, le jeu compulsif), d’autres sombreront dans la dépression. Elles sont à risque de dérive, en proie à se déconnecter de la réalité, faute de donner un sens à leur existence, mais aussi faute de recevoir le soutien approprié.

L’article en question compare les Occidentaux et les Orientaux au regard de ces comportements de fuite. Pour fuir ses problèmes, ou pour profiter au maximum des années qui restent et ne perdre le moindre instant de bien-être, l’Occidental (ceux qui en ont la chance comme nos snowbirds) a souvent tendance à voyager hors frontière, à «s’évader» dans d’autres lieux pour y faire de nouvelles rencontres, pour découvrir des façons différentes de penser la vie, ou simplement pour savourer les plaisirs de l’existence sous des cieux plus cléments. 

Mais l’Oriental privilégiera le voyage intérieur, comme la méditation, pour déceler les grands espaces qui nous composent et ce temps élargi qui sied dans notre inconscient. Pour certains, il s'agit d’une approche plus saine, «car comment bien voler si on ne sait pas atterrir ?»

Dans les moments difficiles ou de perplexité (ou simplement lorsque la vieillesse nous inquiète), les voyages, intérieurs ou extérieurs, idéalement les deux, demeurent une excellente façon de retrouver ses repères, de se réapproprier ses racines, de faire corps avec ses valeurs par l’effet de recul ou de mise à distance. En cela, cette forme d’évasion saine rejoint la pensée de Luc ferry pour qui « vieillir est l’occasion d’élargir sa pensée, de s’arracher à soi pour se mettre à la place d’autrui, non seulement pour mieux le comprendre, mais aussi pour tenter, en un mouvement de retour à soi, de regarder ses propres jugements du point de vue qui pourrait être celui des autres ».

 

Richard Lefrançois

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:25

13-vieillard

Comment faut-il nommer les personnes...d'un certain âge?

Le mot «vieux» origine du latin «vetus» (en français on a le terme dérivé de «vétuste») qui signifie «qui est vieux,  détérioré par le temps, usé ou dégradé».

Selon le Free dictionary, ce mot désigne 1. celui qui possède les caractères de la vieillesse;  2. ce qui a une certaine ancienneté; 3. et ce qui a beaucoup servi (p. extension:  usure).

Selon l’anthropologue française Bernadette Pujalon, de par son étymologie le mot vieux vient du latin «vetulus» qui veut dire « l'usure». Le mot apparenté «senior» vient aussi du latin «sénex» qui signifie sénateur mais aussi sénile. Selon elle,  en Occident nos sociétés ont toujours été dures à la vieillesse. Par exemple, au Moyen-âge, la vieillesse était considéré comme une "décrépitude". Auparavant, on pouvait constater une cohérence entre la vieillesse «sociale» et l'usure biologique. On était considéré comme vieux dès qu’on n’avait plus la force physiquement.

Aujourd'hui, on est socialement vieux de plus en plus jeune et biologiquement vieux de plus en plus tard. Le sénior a 50 ans. Le "vieux" en a 80. 

Mais la perception de la vieillesse change, dans un sens plus favorable. La gérontologie a contribué à redorer l’image du vieillard au même titre que le milieu du «marketing» qui voit dans le vieillissement démographique des opportunités d’affaires exceptionnelles.

De mon côté, j’ai déjà proposé le concept d’Homo senectus (L’homme vieux) pour signifier l’entrée en Occident dans une ère nouvelle, caractérisée par des évènements historiques inédits : l’affluence des personnes de 60 ans et plus, l’allongement de l’espérance de vie, l’étirement de la durée de la retraite au détriment de celle du travail et l’émergence d’une culture nouvelle des séniors, parmi d’autres. De nouveaux enjeux de société et des défis individuels inattendus apparaissent dans la foulée de ces transformations et de l’émergence de ce nouvel acteur des temps moderne. 

Richard LEFRANÇOIS

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 03:45

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Compte rendu de RL

Selon une nouvelle étude émanant de la Stanford University School of Medicine en Californie, courir régulièrement diminue les effets du vieillissement, les maladies cardiovasculaires et le risque de mort précoce dû au cancer.
«L'étude comporte un message très pro-exercice», a déclaré James Fries, MD, professeur réputé de médecine à la faculté de médecine et auteur principal de l'étude. "Si vous aviez à choisir une chose pour que les gens soient en meilleure santé à mesure qu'ils vieillissent, ce serait de faire de l'exercice aérobie incluant la course."

L'étude longitudinale a débuté en 1984 alors que Fries et son équipe ont commencé à suivre plus de 500 coureurs âgés pendant plus de 20 ans. En revanche, d’autres médecins et chercheurs ont suggéré que l'exercice physique pour les personnes âgées pouvait causer plus de tort que de bien au corps; ils sont d’avis que la course cause des blessures orthopédiques à long terme.  Mais Fries a une opinion différente ou une hypothèse qu’il intitule la compression de morbidité. L’exercice régulier prolongerait la durée de vie sans incapacité, la période de perte d’autonomie survenant tardivement et sur une courte période avant le décès.

Selon l’étude, courir ne retarde pas seulement le processus de vieillissement, mail il réduit le risque de décès d'origine cardiovasculaire, les cancers, les troubles neurologiques, les les infections. .

“Courir à un rythme adapté à sa condition, sans ressentir de douleur, n'est pas dangereux, “ a t-il conclut, ajoutant que la course semble moins dommageable pour les articulations comparé aux sports à fort impact physique.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 13:54

Source: PAPERBLOG : Vieillir est une victoire de l’âme sur le corps.

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1- Ayons toujours quelqu’un à aimer, quelque chose à faire, c’est le secret d’une vieillesse toujours jeune. Quand on aime, on n’est jamais vieux.

2- Ne nous négligeons pas. Maintenons-nous en forme physiquement et intellectuellement, spirituellement. Nous aurons moins de misères et nous serons moins à charge.

3- Supportons courageusement sans gémir les misères que nous ne pouvons ni supprimer, ni éviter.

4-  Pensons qu’il y a plus malheureux que nous et que le meilleur moyen d’alléger notre souffrance, c’est de soulager celle des autres.

5- Voyons les mille petits riens dont nous pouvons, chaque jour, faire nos rayons de soleil !

6- Se déplacer, écouter, lire, converser, servir, excuser et pardonner.

7- Écartons de nous tout ce qui fait mal vieillir, l’oisiveté, l’égoïsme, l’isolement, les rancœurs, la jalousie, l’envie.

8- Ne regrettons pas les joies du passé, rappelons-nous plutôt que nous les avons eues.

9-Ne vivons ni dans le passé, ni dans l’avenir. Vivons de notre mieux la minute présente toute neuve et pleine d’espérance.

 

COMMENTAIRES

J’ajouterai ceci: soyons ouvert à l’expérience, à soi et aux autres. L’étude longitudinale que j’ai menée avec mes collègues de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke a démontré l’importance de cette capacité d’ouverture (actualisation du potentiel) dans l’art de bien vieillir.

RL

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 15:33

Article de Arianne Lacoursière, La Presse, 8 novembre 2010

Titre :  Attente croissante aux urgences: Charest défend son réseau

Même si le temps d'attente a augmenté dans 5 des 11 salles des urgences de la grande région de Montréal qui sont sous la surveillance étroite du ministre de la Santé, le gouvernement assure que le réseau de la santé se porte très bien.

«Nous avons un des meilleurs systèmes de santé au monde. On a réinvesti massivement ces dernières années. Les délais d'attente en chirurgie ont diminué. Environ 99% des patients en radio-oncologie se font traiter dans un délai de quatre semaines. La situation dans les urgences s'est aussi améliorée dans les derniers mois», a déclaré le premier ministre Jean Charest, hier, en marge du lancement de la construction du nouveau pavillon de soins critiques de l'Hôpital général juif.

Bonne performance

M. Charest a affirmé que la fréquentation des urgences au Québec a augmenté de 135% depuis 2003 et que, dans ces conditions, la performance du réseau est bonne.

Yves Bolduc, ministre de la Santé, a reconnu que 5 des 11 salles des urgences qu'il a prises en charge depuis 2009 parce que l'attente y était trop longue n'ont pas vu leur situation s'améliorer. Des données compilées par La Presse Canadienne révèlent en effet que la durée moyenne de séjour sur civière dans ces 11 établissements est de 24,4 heures, soit bien plus que la moyenne nationale de 17,6 heures. C'est à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont que l'attente est la plus longue (32,3 heures), selon les premières données de 2010. À l'hôpital de Saint-Eustache, le nombre de séjours de plus de 48 heures sur civière est passé de 89 à 257 depuis 2009.

Grand défi

Mais le ministre Bolduc se réjouit plutôt du fait que la situation s'est améliorée dans les six autres salles des urgences sous sa supervision.

«Et, pour les sept premières périodes de cette année, le temps d'attente a diminué de 0,5% dans l'ensemble des hôpitaux du Québec», note M. Bolduc.

Il estime que le vieillissement de la population est le plus grand défi du réseau de la santé: «On va présenter une stratégie pour ça dès 2011. C'est notre priorité. On veut augmenter le nombre de gériatres et le personnel infirmier dans les soins de longue durée», a annoncé M. Bolduc.

Ces ajouts de personnel aux soins pour personnes âgées seront les bienvenus si l'on se fie à des données qui seront présentées aujourd'hui au congrès de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).

Depuis 2000, les services de gériatrie ont perdu 600 infirmières. Et, parmi les infirmières restantes, la moitié ont plus de 50 ans. Or, dans 20 ans, plus de 2 millions de Québécois auront plus de 65 ans.

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 15:04

Alors que les audiences de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité s’amorcent, un récent sondage Léger Marketing nous apprend que plus de 71% des Québécois se déclarent favorables à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. 73% souhaitent que le gouvernement fédéral modifie le Code criminel en ce sens. 

 

Serge Dumont, professeur spécialiste en soins palliatifs, explique cette forte adhésion par les valeurs phares promues par la génération du baby boom, soit la liberté de choix et l’autonomie.

 

Je vous invite à lire mon prochain texte qui sera publié dans une dizaine de jours dans le quotidien La Tribune et qui traitera justement de cet important enjeu et d’autres questions concernant les représentations et pratiques de la mort.

 

RL

 

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 15:02

On estime qu’environ 7% des aînés sont victimes d’une forme ou l’autre de maltraitance au Québec. Avec l’accélération du vieillissement démographique au cours des prochaines décennies, il devient donc urgent de mettre en place des mesures concrètes pour éradiquer ce fléau. Au Québec, une campagne d’information et de sensibilisation est déjà en cours, ce qui constitue un pas dans la bonne direction.

 

On peut obtenir plus d’information sur la maltraitance en visitant le site suivant : http://maltraitanceaines.gouv.qc.ca/ampleur_de_la_maltraitance_des_ainees

 

On y retrouve notamment une définition de la maltraitance et une classification des mauvais traitements infligés aux aînés. Je les reproduis ci-contre.

DÉFINITION

La maltraitance envers les personnes aînées, c’est la violence psychologique ou physique, l’exploitation, la négligence, la violation des droits et les mauvais traitements dont elles font l’objet.

C’est quelqu’un qui humilie, infantilise, rudoie ou qui omet délibérément de prodiguer un soin essentiel, un proche qui soutire de l’argent, qui fait volontairement pression pour obtenir son héritage, etc. Et ce ne sont là que quelques exemples de types de maltraitance envers les personnes aînées.

De fait, c’est un concept vaste et complexe qui peut toucher l’intégrité physique, psychologique, sexuelle et financière d’une personne tout en ayant des répercussions sociales et légales ainsi qu’en matière de santé publique.

On peut donc définir la maltraitance envers les personnes aînées de plusieurs façons. La définition retenue par le gouvernement du Québec est celle de la Déclaration de Toronto sur la prévention globale des mauvais traitements envers les aînés, de l’Organisation mondiale de la Santé, en 2002 :

« Il y a maltraitance quand un geste singulier ou répétitif, ou une absence d’action appropriée, se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause du tort ou de la détresse chez une personne aînée. »

La définition retenue par le gouvernement du Québec adaptée à partir de celle qu’a adoptée l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est la suivante :

« Il y a maltraitance quand un geste singulier ou répétitif, ou une absence d’action appropriée, se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause du tort ou de la détresse chez une personne aînée. Ce geste, intentionnel ou non, est de nature interpersonnelle ou découle de l’organisation des services dans les divers milieux de vie des personnes aînées. »

 

 

La maltraitance peut prendre différentes formes, elle peut être :

De nature physique

Se faire frapper, pousser, lancer des objets, administrer de force des aliments, enfermer, rudoyer ou devoir attendre indûment pour aller à la salle de bain ou satisfaire d’autres besoins, etc.

De nature psychologique ou émotionnelle

Être victime d’atteintes à l’identité, à la dignité, à l’estime de soi ou à ses valeurs, subir un dénigrement de ses croyances ou de ses pratiques religieuses, se faire humilier, menacer, infantiliser, ignorer ou isoler, entendre des propos dégradants sur sa personne, son âge ou son degré d’autonomie, etc.

De nature sexuelle

Se faire harceler, subir des attouchements ou être victime d’exhibitionnisme, de viol ou se faire ridiculiser parce qu’on souhaite exprimer sa sexualité, etc.

De nature matérielle ou financière

L’exploitation financière peut prendre plusieurs formes. Se faire soutirer de l’argent, se faire voler des bijoux, des biens ou des espèces, subir des pressions par rapport à un héritage ou un détournement de fonds ou encore frauder par vol d’identité, par télémarketing, par utilisation inappropriée de cartes de services bancaires ou d’une procuration bancaire.

Une violation des droits de la personne

Être victime de discrimination en raison de son âge, se voir imposer un traitement médical, etc.

De la négligence

La négligence peut s’exprimer par l’omission de poser un geste alors que celui-ci serait nécessaire pour le bien-être de la personne aînée. Cette omission peut être intentionnelle ou ne pas l’être lorsqu’elle découle d’un manque de connaissance ou de conscience d’une situation donnée.

Une personne aînée peut être victime de plusieurs types de maltraitance, et ce, d’un ou de plusieurs individus de son entourage.

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